Difficile de savoir quel matière utiliser quand on débute, je vais vous parler des tissus les plus courants pour le tsumami zaiku.
Je tiens à préciser qu'il ne s'agit que de mon avis, et que ma connaissance des tissus est encore limitée.
Selon la tradition, on utilise de la soie habotai ou habutae, un tissu très fin et presque translucide. Elle est rigidifiée avec de l'amidon avant d'être coupée en carrés par les artisans. Celle en photo à gauche est différente du habotai utilisé en tsumami zaiku, celle-ci est pour la confection de vêtements.
C'est un tissu relativement difficile à manier pour débuter, il est plus facile à travailler mouillé que sec, mais le résultat final est très fin et délicat. On me demande souvent si c'est du papier et non du tissu.
Autre tissu très utilisé en tsumami zaiku : le chirimen.
Plus épais que la soie habotai, le chirimen se distingue par les petites vagues du tissage : deux fils sont vrillés dans des sens différents. Il existe plusieurs types de chirimen; soit en soie ou en soie synthétique, appelé chirimen rayonne. Le chirimen en soie à tendance à rétrécir si lavé, contrairement au chirimen rayonne.
Le chirimen est idéal pour débuter, il convient parfaitement pour la confection de fleurs. Il a un aspect plus volumineux, guère pratique pour ma spécialité : les animaux.
Le coton est également très répandu en tsumami zaiku, accessible, peu coûteux, idéal pour les débutants.
Attention cependant, je déconseille vivement d'acheter du tissu au mètre : trop encombrant, et souvent trop épais, plier les couches de tissu va vite devenir compliqué. Le mieux est de s'orienter vers des coupons pour patchwork, les résultats sont très jolis et le résultat est très intéressant avec des motifs liberty.
Et pour finir, si vous êtes comme moi passionné de kimono, les chutes en soie donnent également de très beaux résultats. Il est possible d'en chiner dans les brocantes japonaises ou sur Etsy, véritable mine d'or.
Voilà pour les plus connus, mais rien ne vous empêche d'en tester d'autres !
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